Depuis quelque temps les « violences faites au femmes » éclatent sur nos écrans comme des poches de sang jetées à la face du monde, il était temps, et pourtant.
Oui il faut cesser de se taire et de se soumettre, il faut dire ce qui se passe en silence. Mais on a glissé de la nécessaire dénonciation à la délation délétère et de l’affirmation de soi à la détestation de l’autre. Eclaboussés par ce sang jeté, nous peinons à y voir clair. Tout est mélangé, amalgamé, généralisé, sans nuance ni complexité. Les hommes sont réduits au statut de prédateurs et les femmes à celui de victimes.
L’expérience relatée dans Tout va Bien se Passer aurait pu être un aboiement dans la meute. Elle y échappe. La précision des descriptions révèle la complexité des situations ainsi que la manière subtile dont on passe de la domination à l’aliénation. Elle pose[...]
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