La jeune parisienne « moderne » que je suis n’a jamais été freinée, jusqu’à présent, dans son accès à l’éducation ou à la santé, par les traditions, la religion ou les coutumes de son pays. Je peux choisir mes études, mon avenir professionnel ou amoureux. Pourtant, cela n’est pas le cas de milliers de jeunes femmes. Aujourd’hui encore, aux quatre coins du monde, des mineures, qui sont souvent des enfants, sont forcées de se marier à des hommes bien plus âgés qu’elles.
Avec l’exposition Too Young to Wed (Mariées Trop Jeunes) visible actuellement à Paris dans la Grande arche du photojournalisme, Stéphanie Sinclair dévoile les images de ce fléau qui touche plus de cinquante pays. Pendant quinze ans, la photojournaliste américaine a immortalisé des ce[...]