L’impression première est une grande vacuité : pauvre, affligeant, prétentieux. Le spectateur est aux prises avec une contradiction sévère : d’un côté, il perçoit des corps, des décors, de la musique, de l’autre côté, ces derniers sont frappés de nullité, de telle sorte qu’il a affaire à un néant d’expérience, un néant de sens, et à un moindre degré un néant sensoriel. Comment ramener du sens vivant dans ce désastre ?
Les intermèdes sont stupéfiants de banalité. Lucinda Childs récite deux extraits de cinq lignes tirés du Journal de Nijinsky, en anglais puis en français, puis encore en anglais, peut-être parce qu’il faut se soucier des mal-comprenant ? Le[...]
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Après avoir passé le cap du numéro 10, on continue notre chemin. On a manifesté en soutien au peuple palestinien, contre la loi immigration, et pris part à des rassemblements contre ...lire la suite