C’est une évidence, la France vit une période pour le moins complexe, obscure même, pour ce qui est de l’art et la culture. Cependant, au-delà des pratiques culturelles institutionnalisées, des musées et des galeries, l’art existe autour de nous, constamment. Recouvrant les murs ou les ponts de la ville, les trains et les métros, les graffitis traversent le paysage urbain. Un art qui ne répond pas aux codes des pratiques artistiques classiques, mais qui interagit directement avec la société dans laquelle nous vivons et s’efforce de la mettre en question. Je parle ici d’une pratique éphémère et vivante qui se doit d’être accessible et revendicatrice : l’art dans la rue.
Si je n’utilise pas le terme "street art", c’est qu’il nomme aujourd’hui un art reconnu par les institutions. Le terme graffiti, lui, serait trop réducteur par rapport aux diverses formes que peuvent prendre les arts visuels dans l’espace [...]
Pour lire la suite de cet article,
(abonnement annuel ou mensuel)
Déjà abonné ?