Sa place sur la scène britannique est singulière. Ni réalisme social ni postdramatique, étiquettes collées à l’écriture de Martin Crimp. Dans son théâtre du monde contemporain gangrené par la violence, le langage fait l’action et crée l’image. Jamais montrée directement, la violence est diffuse, affleurant à la surface du quotidien, s’infiltrant jusqu’aux consciences. Elle en est d’autant plus menaçante, présente, réelle.
La violence sous toutes ses formes est en permanence présente dans votre théâtre. Contrairement à certains auteurs britanniques comme Edward Bond ou Sarah Kane, vous ne l’abordez pas de façon frontale. Pourquoi ?
Martin Crimp : Si la violence est dan[...]
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