« Un plateau nu, aucun décor, des sons, deux chaises » et deux comédiennes le cul constamment vissé dessus. Voilà comment Pierre Notte a choisi de mettre en scène sa dernière création, La Nostalgie des blattes. Dans un monde aseptisé par une brigade sanitaire, plus rien ne subsiste. Plus de gluten, plus de sucre, plus de cigarettes, plus d’abeilles. Le néant. L’angoisse. Un vide oppressant qui résonne avec l’air actuel du temps, et donne à la pièce un amer goût d’anticipation.
Comment peut-on « bâcler un Alzheimer » ? La question se pose lorsqu’on lit le résumé de la pièce. Alors que botox, bistouri et collagène sont les maîtres-mots de l’époque dans laquelle nous plonge le spectacle, deux irréductibles gauloises ont chois[...]
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