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La Femme sans ombre de Richard Strauss, livret tiré d’Hofmannsthal : la visite d’un musée ?

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par JJ Delfour
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Comme le savent nos lecteurs, nous essayons ici de ne jamais perdre de vue le rôle actif joué par l’art dans la communauté humaine, en nous appuyant sur des exemples parlants mais aussi, parfois, sur des contre-exemples. Notre ami Jean-Jacques Delfour, spectateur attentif, méticuleusement impitoyable, et courageux, ne refuse presque aucune proposition artistique. Et il ne recule pas, on le voit, devant la perspective de parcourir consciencieusement les méandres des motivations qui poussent un metteur en scène à présenter un opéra, peut-être habilement monté, mais dont on peut légitimement se demander ce qu’il apporte à notre compréhension du monde - et de notre temps.

L’opéra est très souvent, du fait de la déréalisation esthétique cumulée des choses (le spectacle total), un conte. Il peut répondre à un désir de puissance qui se satisfait de son apparence et ne craint pas l’aspect infantile, qu’il partage avec le mythe. Mais cette déréalisation totale peut aussi déboucher sur un mouvement révolutionnaire . [3] Ces embellissements idéologiques n’effacent pas l’aspect orgiaque des signifiants luxueux, ni la difficulté à comprendre un texte obscur, ni la destination à un public d’élite – qui se croit tel – un spectacle de riches et de dominants.

Cet opéra convoque l’histoire européenne récente : pour l’aristocratie classique, que faire face aux conséquences du bouleversement radical accompli par la Révolution française - à savoir l’effondrement politique de l’aristocratie et [...]

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[1cf. le rôle de la notion wagnérienne de « Gesamtkunstwerk », « œuvre d’art totale », dans les avant-gardes post-romantiques du XXe siècle.

[2cf. le rôle de la notion wagnérienne de « Gesamtkunstwerk », « œuvre d’art totale », dans les avant-gardes post-romantiques du XXe siècle.

[3cf. le rôle de la notion wagnérienne de « Gesamtkunstwerk », « œuvre d’art totale », dans les avant-gardes post-romantiques du XXe siècle.

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