À quoi sert la pratique artistique dans les prisons ? S’agit-il d’un outil thérapeutique, d’action sociale, d’un procédé pour désactiver et sublimer des conflits, ou d’un acte de création artistique à part entière, sans tarif réduit ? But ou moyen ? Débat que Jacqueline Roumeau-Cresta, actrice et metteur en scène, fondatrice de CoArtRe au Chili et organisatrice du symposium international « Théâtre et prison » à Santiago du Chili en décembre 2010, remet à l’ordre du jour.
Pourquoi avez-vous choisi de vous investir dans le travail en milieu carcéral avec la création de CoArtRe ?
Jacqueline Roumeau-Cresta : Mon engagement se situe dans le contexte socio-politique du Chili d’après la dictature, avec ses transformations économiques et politiques, le libéralisme triomphant, la problématique difficile du solde des crimes du régime de Pinoch[...]
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