Un ancien trader converti à la marchandisation de l’art ? Quoi de plus normal. Ce type est juste une représentation de ce qui nous pend au nez si nous ne réagissons pas immédiatement : la dissolution de l’art dans l’argent, dans le chiffre, aussi efficace que celle des cadavres de leurs adversaires dans l’acide sulfurique par les mafieux napolitains. Imaginez que ce symbole de la transformation en marchandise - et donc de la destruction totale - de l’art, soit invité par le Centre Pompidou au cœur de Paris, capitale de la France, vous savez ce petit pays d’Europe qui continue à porter comme il peut les idéaux construits pendant la dernière guerre avec ce texte idéaliste, complètement irréaliste, intitulé « Les Jours Heureux » qui a fondé l’invention de nos systèmes de solidarité, le programme du Conseil National de la Résistance. Non, ce n’est pas imaginable, ce cauchemar est simplement une alerte. D’ailleurs, je ne me souviens plus du tout de son nom…