« Vieni con la mamma ! », « Viens voir maman ! » – pourquoi est-ce ce souvenir qui, le premier, revient à l’évocation de Lucia Della Ferrera ? Celui d’une jeune femme brune, grande et belle, penchée sur Bobò, l’éternel enfant vieillard de la compagnie Delbono ? Est-ce parce que la situation qu’il décrit, incongrue, paradoxale, dit d’emblée la générosité et l’engagement, la tendresse et l’ironie, l’auto-ironie de cette femme ?
Des images de Lucia, il y en mille et une qui déferlent autour de celle-ci, insistante. Angélique, forcément, dans sa courte robe des années 1970 avec des petites ailes accrochées dans le dos (La Rabbia) ; agenouillée à l’avant-scène, absorb[...]