Dans la lignée d’Archipels #1, ce deuxième numéro de notre revue franco-belge, « Langues d’exil », animée avec l’équipe bruxelloise de Culture&Démocratie, poursuit le travail de repérage et de mise en valeur de diverses pratiques d’artistes, de compagnies, d’associations qui s’emparent de la question migratoire pour faire apparaître le visage hideux d’une humanité qui refuse l’autre et comment les moyens de l’art permettent de résister à cette insupportable situation.
En interrogeant l’identité et la mémoire européenne, ils réaffirment la place centrale de l’altérité.
La pensée d’Édouard Glissant, dont nous suivons le fil, affirme un possible où « des différences s’ajoutent sans se détruire, et des identités varient en ne dépérissant pas », pour afficher les richesses nées des partages et pour maintenir la parole, en-deçà ou au-delà des langues, comme premier lieu commun…
Les textes de ce numéro #2 d’Archipels, dont nous ne sommes pas peu fiers, sont accompagnés de belles photos de Laetitia Tura et d’images rares du collectif Coconut Valley.