Certaines pièces qui ciblent particulièrement les « jeunes » utilisent la provocation, la dérision et la déconstruction, laissant ceux-ci en colère ou les bras ballants, sans autres armes que les vociférations et les actes de vengeance sans réflexion. Sans s’en rendre compte, ces gens bien intentionnés font le jeu de ceux qu’ils critiquent et jettent en pâture ceux qu’ils voulaient « sauver ». D’autres, qui résistent mieux, essaient de réinventer un monde de partage utopique, au plus près des moyens de subsistance, laissant malgré tout le champ libre aux prédateurs du pouvoir et de la finance.
Le travail de Christophe Laluque et de l’Amin Théâtre sur la jeunesse se situe sur un tout autre terrain, celui de la culture, de l’humain entier, du vécu émotionnel et corporel, du ressenti par rapport à soi et à l’autre, de la pensée, [...]
Pour lire la suite de cet article,
(abonnement annuel ou mensuel)
Déjà abonné ?