Voilà ce dont il est question : la violence envers les femmes ne consiste pas seulement en agressions physiques (meurtre, viol, coups, humiliation). La brutalité matérielle est préparée, légitimée, par des productions culturelles massivement misogynes et stéréotypées. Un certain cinéma et des pratiques sociales diverses martèlent toujours ce slogan implicite : la femme est une chose aux mains d’hommes à l’impunité garantie.
La domination masculine réelle (matérielle, sociale, politique) s’appuie sur la suprématie dans le signifiant. Il ne faut pas seulement que les femmes aient des salaires inférieurs, qu’elles n’accèdent pas aux postes à pouvoir et à responsabilit[...]
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