Mardi 1er mai, nos amis Guillaume et Kamesh se rendent à la Manufacture des Abbesses à Paris pour Amargi, une pièce de Judith Bernard qui propose une réflexion sur la dette. Un sujet qui n’exalte pas vraiment ces jeunes gens qui savent à peine gérer leur budget et dont les comptes en banque sont rarement dans le vert à la fin du mois. Mais ils espèrent apprendre à mieux cerner le fonctionnement de l’économie mondiale. Pour eux, le mot dette est synonyme de frustration, comme si, constitutivement, être endetté constituait une faute morale qu’il s’agit de réparer au plus vite. Car, au-delà de sa signification économique, la dette crée aussi un lien moral. Comme il est dit dans la pièce « les dettes fondent des liens que l’on peut rompre par l’argent ».
Amargi veut démonter le mécanisme de la société capitaliste-consumériste, qui encourage chaque individu à l’enrichissement personnel en inculquant l’idée que l’argent permet tout et résout tous les maux. Dans un tel système, la solidarité est[...]
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