Du 9 au 25 octobre, le spectacle Soulèvements(s) étudiera les révoltes d’hier et d’aujourd’hui, de Bastille à Alep ou Tunis. Comment et pourquoi un peuple se soulève-t-il ? Comment des injustices, la famine, la pauvreté, la guerre donnent naissance à un mouvement collectif populaire qui vise à changer les lois ? De la Révolution française aux Printemps arabes, cette création collective pointe ce moment où les rassemblements, les cortèges se forment, où certains se saisissent de la parole pour d’autres, pour tous. Loin d’une restitution historique, les textes d’orateurs, les voix du peuple, les récits d’écrivains, les chansons, les articles de journaux et de blogs font surgir une réflexion sur un monde dont ils ne veulent plus...
SOULEVEMENT(S) - Journal de bord - Épisode 1 from Comédiens Voyageurs on Vimeo.
Samedi 10 octobre de 13h à 18h30, la Salon Freinet abordera la question « Écoles et théâtres
des lieux d’exclusion ? ». L’ICEM-pédagogie Freinet (Institut coopératif de l’École moderne) est une association complémentaire de l’Éducation nationale qui regroupe des enseignants, des formateurs et des chercheurs autour des principes de la pédagogie Freinet. Ce sixième salon propose des ateliers pour découvrir des pratiques pédagogiques et des expérimentations quotidiennes, ainsi qu’une table ronde sur le sujet.
Lundi 12 octobre, à 14h et à 19h, Cédric Villani animera une Conférence de Mathématiques Joyeuse qui s’inscrit dans le cycle de conférences imagées et particulièrement animées, commencé en janvier. Chacune se présente comme un conte mêlant histoire, culture et science, avec une touche d’expérience personnelle. Pour celle-ci, Cédric Villani s’attaquera à Henri Poincaré : "La meilleure et la pire erreur d’Henri Poincaré". Il y a un peu plus de cent ans, disparaissait l’immense mathématicien Henri Poincaré, qui reste l’un des symboles de la créativité de l’esprit humain... prouvant aussi que même les plus grands se trompent.
Du 13 au 25 octobre aura lieu l’exposition photographique Bouches cousues qui regroupe 60 portraits témoins du quotidien d’EMMAÜS Solidarité (cf photo). Des personnes accueillies ou hébergées, bénévoles, salariés d’EMMAÜS Solidarité composent cette galerie de portraits réalisés par le photographe Thibault Stipal pour témoigner de la réalité de l’association fondée en 1954 par l’abbé Pierre. « À Paris vivent en bas de chez vous, des hommes et des femmes, au-dessus des bouches de métro, sous le soleil brûlant, sous la pluie, la neige, dans le froid glacial ou dans la chaleur et la pollution. Et d’autres consacrent leur vie à les respecter, à les aimer. En réalisant leurs portraits, j’ai voulu donner la parole à ceux que l’on croise en tournant la tête, que l’on n’écoute ou même que l’on n’entend jamais, à qui il est parfois dérangeant de donner la parole » (Thibault Stipal).
Pour plus d’informations : ici
La Maison des Metallos,
Etablissement culturel de la ville de Paris.
94 rue Jean-Pierre Timbaud,
Paris 11ème.