Ezzedine Gannoun qui créa et dirigeait jusqu’à ces jours derniers avec Leila Toubel le très chaleureux Théâtre El Hamra de Tunis dans lequel ils animaient notamment le Centre théâtral arabo-africain, et où j’ai plusieurs fois assisté à leur travail, vient de nous quitter ce dimanche 29 mars. La dernière pièce qu’Ezzedine avait montée, avec entre autres Leila et sa propre fille Cyrine, était Monstranum efficace et cruelle satire sur la course au pouvoir politique en Tunisie, brossée par Leila Toubel après ce qu’on a appelé la « révolution du jasmin », mais qu’Ezzedine préférait nommer « révolution du cactus ».
[Un témoignage sur The end, leur pièce qui tra[...]