Tintin, Astérix ou Michel Vaillant. Doux parfum d’un temps passé, chacun est capable de narrer l’anecdote d’une lecture, de donner le nom d’un personnage ou celui d’un auteur. Inexorablement liée à l’enfance, la bande dessinée semble n’être qu’une sorte de remède nostalgique destiné à soigner chez l’adulte le mal dû aux violences du monde contemporain.
Dite d’accès facile, de lecture simple et d’ambition restreinte, elle semble compiler la totalité des caractères du divertissement — ce qu’elle peut être — ou encore servir la mode des BD-reporter, des ouvrages didactiques ou péd[...]