Paul Blanquart est un ami très cher que m’a jadis fait connaître Valérie de Saint-Do. Sociologue, philosophe, pas mal anthropologue à sa manière, il fut l’un des premiers membres de la rédaction du journal pionnier de l’écologie La Gueule ouverte et parmi les fondateurs de feu Politique hebdo. Esprit très fin et érudit, Paul est un des meilleurs spécialistes du phénomène que l’on nomme aujourd’hui anthropocène et un précieux combattant contre le transhumanisme. Ce chti dominicain dissident, grand théologien devant l’éternel, est (évidemment, à mes yeux), passionné par l’art. Sa vision d’un Dieu dominant et surplombant d’une part et d’un autre à taille humaine, qu’il nomme familièrement D1 et D2, a inspiré l’une de nos conversations sur les relations entre ces deux versions de Dieu et les deux dimensions de l’art que je distingue dans Juste un mot. Nous en avons donc parlé et il m’a même joyeusement un peu remonté les bretelles ! Voici la première et la seconde partie (sur 5) de cet entretien.
Vous trouverez ce texte de Paul : Les aventures du CIel et de la Terre sur le site de la revue en ligne Terrestres, ainsi qu’une présentation détaillée de notre homme.
Nous abordons donc ici le parallélisme entre D1 et D2 et ce qu’à la suite de Paul, j’appellerais « A1 et A2 ».
Dans la seconde partie de l’entretien, Paul aborde la question du théâtre dans la Grèce des sixième et cinquième siècles avant JC.