Je n’étais pas dans les meilleures dispositions pour aller au théâtre. Je venais d’apprendre que ma grand-mère, très malade, était tombée de son lit d’hôpital, et avait été retrouvée au matin dormant sur le carrelage, plusieurs côtes cassées, dans l’incapacité de marcher. Une amie m’avait proposé d’aller voir ensemble Sombre rivière de Lazare, au Nouveau Théâtre de Montreuil. Mon humeur s’accordait au titre de la pièce, dont on m’avait dit beaucoup de bien. Quant à l’auteur, acteur et metteur en scène, j’en avais entendu parler : un ovni de la scène théâtrale f[...]
Pour lire la suite de cet article,
(abonnement annuel ou mensuel)
Déjà abonné ?