Qu’il s’agisse de pensée ou de poésie, le ressassement est un havre pour les intranquilles. Les récits de Cendrars parcourant le monde, partout partageant l’expérience, même imaginaire, qu’il en fit, tirent le fil de sa narration comme une ligne continue dans un parcours qui le projette toujours déjà dans un ailleurs.
C’est depuis l’enfance - le temps de toutes les aventures - que ce souffle me fut transmis par quelques voix singulières. Et d’abord par Vicky Messica, interprétant ces mots que je ne cesse de me répéter : « Je ne trempe pas ma plume dans un encrier, mais dans ma vie. »
L’homme fréquentait le Club des poètes de Jean-Pierre Rosnay, lieu dont les initiés savent ce qui le relie à Cassandre. « Écrire, c’est brûler vif, mais aussi renaître de ses cendres »… Jacques Livchine lors du récent anniversaire de[...]