Sous l’impulsion de l’association Pavé et Manivelle, les Bobines sociales se sont donné pour objectif de recentrer la parole des exclus. Depuis 2003, le festival cristallise les engagements de réalisateurs indépendants peu connus du grand circuit, ayant choisi de brandir leur caméra comme arme politique. Friands de débats entre milieux associatifs, artistiques et le public, les organisateurs recherchent le dialogue, autant que les cris d’émancipation portés par les films.
En France, au Mali, au Brésil, dans les camps palestiniens de Syrie, les courts et longs métrages s’engouffrent partout dans le quotidien de populations marginalisées, en prise avec des conflits politiques, sociaux et territoriaux. Immigrés, intermittents, ouvriers et paysans sont filmés au premier plan par des réalisateurs questionnant tour à tour les violences policières, les agressions environnementales, les guerres ravageuses etc.
« Et si on arrêtait de garder l’ordre ? » Pendant la première semaine de février, la désobéissance sera à l’honneur dans quelques lieux parisiens lors de projections gratuites « Hors-les-murs » et à La Bellevilloise, les 7 et 8 février. Lieu indépendant d’expérimentation artistique et de dialogue social, cette ancienne coopérative ouvrière accueillera le festival pour la première fois, partageant avec lui ses espoirs de lutte sociale.
Informations
Festival Bobines sociales
Pour plus d’informations : ici.
La Bellevilloise
9-21 Rue Boyer
75020 Paris
www.labellevilloise.com