Silence et ténèbres dans la salle de la Volksbühne… Un prérequis exigé par le metteur en scène de 95 ans, parvenu au bout de son chemin, au bout de l’outre-noir, au-delà de la parole. Dans Rêve et Folie, ultime étape d’un parcours long de 65 années, on reste dans l’expectative, longtemps. Et si la lumière ne venait pas vraiment ? L’étrange bourdonnement sera-t-il le seul support de cette silhouette que l’on commence à peine à deviner ?
Le début de Rêve et Folie [1] met le spectateur face à sa propre attente. Pas l’attente de l’impatience, « l’Erwartung ». Par le jeu de la rémanence résultant de la salle qui s’éteint et de la scène qui ne s’illumine que très doucement, l’effo[...]
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[1] j’avais curieusement oublié, dès les premières secondes, le titre du spectacle, ce qui ne m’était jamais arrivé avant.