Depuis 9 longs mois, la vie nocturne et les clubs ne sont plus de la partie, à Paris comme ailleurs. Confinement, couvre-feu, re-confinement ; la crise Covid19 et les mesures sanitaires qui en découlent ont mis fin à toutes festivités. Et, si le monde de la culture s’est brusquement ralenti depuis février, le secteur de la nuit est totalement à l’arrêt. Nous en avons rencontré trois acteurs : Ignace Joseph Corso aka Dj Tagada, organisateur de soirées et Dj amoureux de la musique des Balkans, Nick Vu Hoang aka Nick V, organisateur et Dj des soirées Mona à la Bellevilloise, et Frédéric Hocquard, adjoint à la mairie de Paris en charge de la vie nocturne. Ils parlent de leurs espoirs, de leurs perceptions de la gestion de la crise et de l’hypothétique « monde d’après ».
La nuit peut avoir mauvaise réputation, elle n’en est pas moins un moment d’effervescence, d’art, de rencontres et de découvertes. Selon Ignace « la fête est le point de jonction entre la surprise, la joie et la transe. C’est un moment de détachement, de communion entre les gens, de grâce parfois ». Afin que la fête soit une réussite dans une ville comme Paris, elle nécessite certaines r[...]
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Merci Clara pour ce texte fort interessant. thématique original..on ne parle pas assez de cet univers. Les idées fusent ! C’est réjouissant.
J’aimerais beaucoup savoir ce qui se passe de ce côté de l’horloge en Province comme disent les parisiens ! Claire.