Quand j’appris que la Bibliothèque nationale de France allait consacrer, à l’automne-hiver 2019-2020, une exposition à l’œuvre de Tolkien, passé mon enthousiasme je ne me posai qu’une question. Comment une telle institution, monument de la culture « savante », pourrait-elle rendre l’une de ses expositions accessible au « grand public », celui de Tolkien, qui ne fournit sans doute pas la majorité de ses visiteurs habituels ?
Je visite l’exposition le premier week-end après son ouverture, un froid dimanche après-midi. Il bruine et pourtant des dizaines de visiteurs se massent sur le parvis, certains entre amis, en couple ou en famille, d’autres seuls. Je fais la queue j[...]
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