À Pippo Delbono
Syracuse, le 25 août 2013
Carrissimo Pippo,
Tandis que tu prends le frais devant la porte de ta maison sous le Mont Blanc, je t’imagine les yeux plissés dans la lumière rouge du soir sur les glaciers et je sais que tu les fronceras davantage encore quand nous serons sous les mille soleils du Sahel, cet hiver, pour chercher un peu de ce que l’Afrique voudra bien nous montrer.
Les passeports sont arrivés, avec les visas.
Hier soir, nous étions sur la terrasse au dessus du Scoglio, et nous mangions la pasta aux sardines qu’avait préparée Michele. La chaleur était encore forte et le vin de l’Etna ne suffit pas à nous calmer : l’hélicoptère est encore pass[...]
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