Je me réjouis de la programmation du Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine : éclectique ; jamais complaisante, elle se risque à ou assume de (c’est selon) défendre une création actuelle, aux propositions qui, bien que déroutantes, n’en permettent pas moins d’ébranler nos conceptions (formalisantes et formalisées) du monde. Le 13 mars, la soirée était consacrée au traitement du corps à travers la danse : La chair a ses raisons de Mathieu Desseigne-Ravel/Naïf Prod et Sous ma peau de Maxence Rey/Cie Betula Lenta. L’occasion d’esquisser quelques lignes sur l’usage du corps et sa représentation dans une certaine pratique du spectacle vivant.
Sans revenir sur 5 000 ans d’histoire de l’art, rappelons que depuis le début du 20e siècle celui-ci entretient avec le corps un rapport ambivalent. Comme l’objet a connu une valorisation artistique par déplacement de milieu sociologique[...]
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