« Les réfugiés ça n’existe pas, il n’y a que des gens emportés par le vent, comme des feuilles mortes par le monde entier », lance oncle Djuka au tout début, depuis la salle du Théâtre Dunois où il est assis, parmi nous. Ça pourrait bien être vous et moi.
Ce qu’il y avait de particulier dans ce conflit, pour nous européens, c’est un principe de reconnaissance immédiate. Des gens qui nous ressemblent. Mêmes vêtements, mêmes voitures, des paysages urbains familiers, un décor presque habituel.
Ce principe d’identification, les adolescents qui viennent voir ce spectacle peuvent le retrouver à travers le jeune Mirad, dont l’inquiétante neutralité est subtilement portée par Robin Francier, mise en valeur par ses comparses dont le jeu pl[...]
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