Lorsque l’usage de la langue n’est pas le fait d’un esprit vivant, doté de sa propre morale (ou éthique), d’une individualité articulant corps et âme, construite à partir d’une biographie particulière et en permanente évolution (un humain vivant), les mots sont toujours utilisés pour le plus efficace (au sens trivial), c’est-à-dire pour le pire.
Nous savons cela depuis très longtemps, depuis au moins les sophistes grecs, qui autour du Vème siècle avant JC, ont largement abusé de la puissance de la réthorique froide et désincarnée et par là-même démontré de facto qu’elle se prête constit[...]
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