Pas près d’être démodé, UBU !

Plus que jamais, le Père Ubu est dans l’air du (mauvais) temps. Les magnats maniaques de la pompe à phynance et autres despotes qui, enflant démesurément, prennent chaque jour un peu plus de place dans la vie politique du monde contemporain et en rendent l’atmosphère irrespirable, font de la satire potache du jeune Alfred (écrite en 1888 alors qu’il n’avait que 15 ans) un brûlot d’actualité !

Belle surprise que cet Ubu en marionnettes vivantes et théâtre d’ombres mis en scène par Antonio Diaz Florian au Théâtre de l’Épée de Bois… Bien sûr, depuis le temps on commence à connaître par cœur la farce hénaurme du lycéen Jarry[...]