Berthe Morisot : une lumineuse mélancolie

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Berthe Morisot : une lumineuse mélancolie

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par claire olivier
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J’avais besoin d’un tête à tête avec moi-même et de retrouver mes ami(e)s du CNAM [3]. Fatiguée, le cerveau embrouillée par mille et une choses du quotidien. Transition entre une période de labeur, de joyeux renoncements, de réflexions incessantes, et une période ouverte sur de nouveaux projets personnels, parfois vertigineux.

Deux jours à Paris ponctués par le plaisir de retrouvailles avec des êtres chers. Nécessité de me nettoyer de mes impatiences, mes inquiétudes. Ralentir et apaiser un esprit fatigué. Oui, Paris me repose et m’apaise car je n’y vis pas. Je ne suis pas non plus une touriste de passage, je me sens comme une amie qui vient régulièrement rendre visite à Paname, prendre de ses nouvelles et échanger avec les arts. Traverser des temples de l’art c’est aussi se couper d’un tumulte extérieur qui devient aliénant.

Je ne m’attendais pas à entretenir une vraie « causerie » avec Berthe Morisot à travers ses tableaux… Les plus célèbres impressionnistes ne m’ont jamais percutée émotionnellement, jamais touchée jusqu’au fond de l’âme. Je suis plus sensible au mystère de l’art brut ou à celui des artistes qui empruntent le chemin de l’abstraction. Mais je suis attachée à de nombreux tableaux. Giverny m’a séduite lorsque, enceinte, je me déplaçais lentement dans les jardins de Monet.

Je vais vivre un choc inattendu. C’est un moment suspendu. Je n’ai pas d‘objectif et suis totalement disponible. Je vais me rendre à l’exposition Berthe Morisot par pure curiosité et savourer ce temps volé. J’ai le désir de renouer avec le Musée d’Orsay, de me repaître d’images inscrites dans la mémoire collective. J’y ai de nombreux souvenirs : Bonnard que nous affectionnons avec Laurent, le Douanier Rousseau avec ma grande fille Victoria, mon amie Michèle et sa fille Chloé, une autre visite pour faire mieux découvrir les impressionnistes à Victoria. J’aime ce lieu. J’ai le sentiment d’y être en paix. J’ai souvent trouvé beau de m’arrêter longuement devant les toiles de Manet, Monet, Pissarro ou Degas. Celui qui me touche le plus c’est Caillebotte. Très loin des coups de pinceaux nerveux et saccadés de Berthe Morisot !

Berthe Morisot, Autoportrait © Claire Olivier

Pour mon bac, ma marraine m’avait offert un énorme livre : L’impressionnisme dans le monde. Je le ressors de temps à autre pour le feuilleter, notamment quand je cherche des tableaux de peintres latino-américains pour mes cours. Une valeur sûre.

J’ai aimé visiter l’antre de l’ogre Monet à Giverny quand j’étais enceinte en été, voir la cathédrale de Rouen à toutes les heures, à Londres à la Tate Gallery, il y a 20 ans avec une amie et ma mère, flâner devant les tableaux de Joaquín Sorolla à Valence en Espagne quand j’étudiais, et L’Œuvre de Zola m’avait transportée, lycéenne. Mais jamais je n’avais été en tête à tête avec Orsay ou les impressionnistes, dont je crois n’avoir plus grand-chose à découvrir. Entrer ici, c’est un peu comme décider de faire une sortie culturelle sans risque d’être déçue ou bouleversée. Erreur de fille blasée.

J’ai marché longtemps le nez en l’air pour arriver sur le parvis. Je vais aussi faire la queue longtemps pour entrer, mais qu’importe, j’ai ce temps à disposition. Temps libre : chose impalpable après laquelle on court sans cesse et qui déboussole lorsqu’on en dispose. Je me sens légèrement ivre et désorganisée. Qu’importe, l’art va tout arranger en m’offrant un refuge.

Quand j’ai ce temps, j’aime observer les gens. Heureuse surprise, les visiteurs de la longue file sont calmes, détendus, pas de râleurs. C’est étonnant comme d’un musée à l’autre, d’une période à l’autre, l’atmosphère est différente. Ici se mêlent des touristes d’origines multiples. Certains avec des valises ; peut-être en partance, en transit ou justes débarqués ? On entend toutes les langues. Familles avec poussettes, des enfants, des ados avec leurs parents, des couples jeunes, moins jeunes, des étudiants et des gens seuls comme moi.

Je tends l’oreille. Pas de prétentieux discours sur l’art, sur le lieu emblématique, sur la magnificence des œuvres. Les visiteurs papotent de tout et de rien, lèvent le nez au ciel. Ambiance de vacances. Vêtus simplement. Pas d’apparat. Une simplicité qui me plaît. Il fait bon, un vent léger caresse nos nuques. Le temps d’attente ne semble pas long car je profite de cette chose magique qui s’appelle le temps. Je ne saurais l’évaluer. Certains enclenchent spontanément une discussion. « Qu’allez-vous voir ? » « C’est utile, la carte coupe-file ? » « Avez-vous vu telle ou telle expo ? » D’autres suggèrent ou conseillent un lieu culturel à visiter, qu’ils soient parisiens ou non. On se sent privilégiés de bénéficier de ce calme peu ordinaire.

Toutes les catégories sociales sont loin d’être représentées, mais la sérénité, bienvenue, crée une communion apaisante entre les visiteurs. Les habitués, les professionnels de l’art, sont peut-être tous dans l’autre file, à côté, réservée aux personnes munies de billets, ou aux « abonnés ». C’est une ambiance bon enfant. Tout concourt à la paix de l’âme. Il fait bon vivre à Orsay. Je n’ai pas le souvenir de m’y être une seule fois sentie dans la cohue ou en proie au malaise.

Le passage par le contrôle se fait doucement, sans heurt, les employés sont aimables, malgré le monde. Les visiteurs que nous sommes acceptent en souriant le rite de passage entre les portiques. Pas de bousculade ni de soupirs exaspérants comme tant de fois ailleurs et dont j’ai sans doute été moi aussi l’auteur. Tout en haut, dans la belle cafétéria réalisée par l’architecte Fontana, on peut accéder à une terrasse où les familles grignotent un sandwich et papotent en regardant le Louvre de l’autre côté de la Seine.

Galerie du Musée d’Orsay © Claire Olivier

Dès l’entrée, je traverse l’immense couloir pour m’imprégner à nouveau de l’ambiance du musée. Ici tout est calme, espace, respiration, plaisir des sens. J’ai bien envie d’aller revoir quelques Van Gogh qui me font de l’œil. M’esbaudir encore devant ces toiles lumineuses est un plaisir indicible, chaque fois renouvelé. Mais Berthe Morisot m’appelle de ses grands pinceaux. Je sais que si mes pupilles voient trop de belles choses mon cerveau ne sera plus pleinement disponible. Auto-régulation émotionnelle.

J’entre dans la première salle et à nouveau ce sentiment de tranquillité qui perdure. Pas de foule collée aux tableaux comme des moutons. Le visiteur flâne, regarde tranquillement, observe, commente peu. Ouf ! Je déteste les commentaires sans queue ni tête des pseudos intellos ou les remarques prêtes à penser tirées d’un quelconque dîner mondain ! J’en pouffe parfois de rire.

Le silence me fait dire que la démarche de Berthe attise l’intérêt et incite les visiteurs à un recueillement salutaire. Nul besoin d’explications farfelues. Pas un portable ne sonne, pas un SMS envoyé.






Ce n’est pas envahis par un sentiment d’intimidation, mais par une forme de paix, que nous nous retrouvons à déambuler avec lenteur de salle en salle. Je, nous, sommes conviés à rendre ses lettres de noblesse à la dame en noir et partager sa volonté d’affirmer son style. Chacun pour soi ou en petit groupe, nous savourons ce que Berthe nous offre. Sa volonté de s’affranchir et de s’affirmer à travers la peinture. Peindre n’était plus pour elle un divertissement bourgeois mais une nécessité vitale. Sous la douceur des couleurs et des sujets banals, je sens sourdre une mélancolie profonde, une quête farouche pour concilier la féminité et la carrière d’artiste.

Expo Berthe Morisot © Musée d’Orsay Patrice Schmidt

Les coups de pinceaux rapides, les lignes brisées, son pinceau graphique, la facture nerveuse. Les cartouches et les textes explicatifs précis fournissent des informations éclairantes sur le parcours de Berthe. Les larges salles facilitent la circulation. La lumière est légèrement tamisée, l’air tempéré. Une guide accompagne un groupe. Forcément, j’ai le culot de m’incruster peu discrètement pour écouter ce qui se dit, et en quelques minutes je comprends pourquoi je suis touchée en plein cœur.

« Je n’obtiendrai mon indépendance qu’à force de persévérance et en
manifestant très ouvertement l’intention de m’émanciper »
.

Si Berthe vivait encore je lui écrirais, je chercherais à la rencontrer, lui parler, échanger avec elle. Je suis tombée en amitié avec elle. La féministe pacifiste qui sommeille en moi trouve en elle un alter ego visionnaire. Ce ne sont pas tant ses œuvres qui m’émeuvent que le langage pictural qu’elle a inventé, et sa démarche de femme artiste à la fin du 19 ème siècle.

L’impressionniste m’impressionne et me donne de l’élan. Comme les impressionnistes je vais livrer mes « impressions » non à coups de pinceaux, mais de réflexions les unes après les autres pour tenter de mettre en forme mon ressenti sur les œuvres de Berthe Morisot.

« Le rêve c’est la vie
et le rêve est plus vrai que la réalité ;
on y agit soi, vraiment soi
si on a une âme elle est là. »

Elle m’inspire car… Berthe a su imposer son métier d’artiste et ne pas se réduire au statut bourgeois de femme d’Eugène Manet ni de modèle d’Edouard Manet.

Berthe a eu des parents qui l’ont encouragée à poursuivre sa carrière artistique et à s’accomplir dans la peinture lorsque sa sœur Edma choisira une vie plus fidèle aux conventions.

Berthe a eu un mari qui l’a soutenue dans son travail. Elle a toujours signé ses toiles de son nom. Garder son identité c’est aussi savoir être soi.

« Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu un homme traitant une femme d’égale à égal, et c’est tout ce que j’aurais demandé, car je sais que je le vaux. »
Cette phrase pourrait devenir pour moi un viatique.

Berthe s’est imposée dans un milieu artistique masculin et a su faire des choix pour présenter ou non ses œuvres dans des salons en s’exposant à de violents commentaires.
Berthe a fait fi des récompenses mais a su les utiliser pour faire évoluer sa démarche artistique et encourager la jeune création.

Berthe n’a pas brandi la maternité comme un aboutissement vital ni un idéal féminin. Elle a su exprimer le « baby blues » avant l’invention du syndrome. Elle a créé des liens viscéraux avec sa fille Julie qui fut aussi son modèle, et lui a transmis son goût de la liberté.

Le berceau, Berthe Morisot 1872 © Musée d’Orsay

Berthe a su montrer que la place de l’homme est aussi près de l’enfant lorsque sa femme se consacre à son art. Eugène Manet est plusieurs fois représenté avec leur fille Julie dans des moments de jeux et de complicité.

Berthe a rédigé dans des petits carnets ses pensées, ses idées, ses fulgurances, pour mieux les appréhender et laisser une trace de son cheminement. Berthe a réfléchi, s’est livrée à l’introspection.

Berthe a osé réaliser une chronique sociale en peignant des femmes dans une sphère intime à la fin du 19 ème siècle.

Femme à sa Toilette, 1875-1880 © Musée d’Orsay

Berthe a rendu une dignité et une poésie au travail domestique en représentant la femme en action dans des tâches quotidiennes.

Berthe a utilisé son quotidien et son univers bourgeois pour les transcender. Son environnement est devenu terrain d’expérimentation plastique.

Berthe a inventé une technique, elle ne s’est pas contentée de suivre ses pairs. Elle a intégré au rendu final de ses tableaux les traces de leur mise en œuvre, la progression de son travail. Le fini-non fini dont elle a revendiqué la décision. Un journaliste la nommera « L’ange de l’inachevé ».

Berthe a brouillé les repères spatiaux, privilégié les lieux de perméabilité dans ses tableaux – fenêtres, balcons - à l’époque où la sphère domestique s’organisait selon les différenciations sexuées et des rituels sociaux.

Jeune femme à sa fenêtre (Portrait de Mme Pontillon), 1869

Berthe a compris la nécessité d’avoir un endroit à soi, pour s’isoler, se retrouver et s’inventer. Avant Virginia Woolf, elle a expérimenté l’utilité d’avoir « un atelier à soi ».

Un seule ombre au tableau dans cette visite. Un grincheux me demande de me pousser devant un texte explicatif que je lis et relis sur un mur en prenant des notes, car je « le gêne ». Il n’a pas dû comprendre qui était Berthe Morisot, ni qui j’étais ! Ragaillardie par la hardiesse de Berthe, je sors de mes gonds.

« Dîtes, Monsieur, les choses peuvent être formulées avec courtoisie, et vous pouvez vous-même vous pousser, étant donné l’espace dont nous bénéficions ! »

Il renchérit « Prendre des notes ne permet pas de regarder ni d’apprécier les œuvres, encore moins si on prend des photos, et c’est pourtant à cela que sert une expo, à voir les tableaux ».

Je ne me laisse pas rabrouer par le mauvais coucheur et rétorque que « si je prends des notes c’est pour fixer le moment d’un bonheur fugace que je veux graver dans mon esprit comme le faisaient les impressionnistes ». Un brin prétentieuse et tant mieux. Je lui ai cloué le bec ! C’est le genre de donneur de leçon qui pourrait décourager des gens d’entrer à Orsay. Ne pas les fuir mais leur répondre : une liberté de ton que je m’impose.

Expo Berthe Morisot © Musée d’Orsay Patrice Schmidt

Berthe venait d’un milieu « austèrement bourgeois » selon Renoir, mais ouvert aux arts. Moi, je viens d’un milieu joyeusement modeste, où on m’a toujours laissée libre de m’émanciper par les pratiques artistiques grâce à l’Éducation populaire. J’en suis fière. J’aime partager cette philosophie de vie. Peu importe qu’on soit au musée d’Orsay ou dans un petit musée de Province ou même devant un livre. Qu’on peigne dans sa chambre, ou dans un grand atelier. Qu’on soit né coiffé ou sorti du ruisseau. L’art a le même pouvoir sur tous. Il rassemble, suscite des émotions, revigore les neurones, développe l’imaginaire et l’esprit critique, rassérène ou excite les humains et permet d’évacuer les névroses. Les princesses dans leurs châteaux peuvent aussi être en proie au spleen et à la dépression ! N’est-ce pas Berthe Morisot ?

Si je peins dans « mon coin à moi » c’est pour m’évader et coucher sur une toile des formes imaginaires dans un langage mystérieux qui parfois m’échappe.

Si je prends ma flûte traversière c’est pour frissonner avec des mélodies magiques et jouer avec d’autres dans un orchestre de MJC.

Si je fais partie d’une folle troupe de théâtre, c’est pour la richesse qu’apporte le collectif et l’ouverture d’esprit que donne la découverte ou la redécouverte des textes.

Devenir une Berthe Morisot de 2019 m’importe peu, mais goûter la liberté d’être soi grâce à l’art et partager avec d’autres ce supplément d’âme, est la première chose que je veux transmettre à mes filles et à laquelle je ne renoncerai jamais. Divagations provoquées par Berthe la douce insoumise : que mes filles Victoria et Lola se rendent aussi un jour dans une manifestation culturelle seules et de leur propre initiative, serait la preuve de leur force de résistance. Victoire sur l’overdose d’images et d’informations à portée de main qui assomment la jeunesse. Allez, allez jeunes gens, vous glisser dans la file au Musée d’Orsay, endroit mythique mais pas élitiste.

Berthe, prénom pas facile à porter qui renvoie à la mère de Charlemagne, prend une autre dimension lorsqu’on considère l’étymologie germanique de Bertha : « brillant, lumineux » ou indo-européenne : « éclat ». Tout est dit. Berthe Morisot est de ces femmes puissantes qui nous font faire un pas de côté vers une liberté conquise par l’art. Je lirai avec une curiosité gourmande la biographie que Dominique Bona lui a consacrée, Le Secret de la dame en noir.

Claire Olivier

Exposition Berthe Morisot. Musée Orsay à Paris. 18 juin-22 septembre.

Pour aller plus loin : https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/berthe-morisot-un-atelier-a-soi-1841-1895

http://www.httpsilartetaitconte.com/archive/2016/05/18/berthe-morisot-modele-d-edouard-manet-5803448.html

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/berthe-morisot-impressionnante

https://www.franceculture.fr/peinture/berthe-morisot-lindependante



art et société Arts plastiques Société Peinture Musée d’Orsay

[1Conservatoire National des Arts et Métiers

[2Conservatoire National des Arts et Métiers

[3Conservatoire National des Arts et Métiers

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6 commentaire(s)

Claire olivier 3 août 2019

Merci pour le tuyau. Se rencontrer avec plaisir...Je viens assez souvent surParis et réside tout près d’Epernay en champagne. Ay le coeur du Champagne ! Avec ses bons et mauvais côtés...culture de la terre ne va pas toujours avec celle du coeur et les bulles souvent pour le bling bling sans parle des pesticides ! Ce n’est vraiment pas loin. Pour le moment c’est départ en vacances !
J’ai lu votre texte, très chouette ! J’ai vécu une soirée similaire ces derniers jours sans occasion particulière. Au plaisir...Claire

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31 juillet 2019

Ça me touche aussi beaucoup que vous aimiez Éric Holder. Un jour, si nous nous rencontrons, je vous montrerai son dernier message quelques jours avant sa mort.
Nicolas a mis un papier que j’ai fait sur le 14 juillet chez moi.
Amicalement

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claire olivier 29 juillet 2019

Bonjour Claire, comme cela me touche. J’ai u presque tous les romans d’Eric Holder. Je l’ai découvert il y a très très longtemps. J’avais un coup de coeur particulier pour Mademoiselle Chambon dont j’ai aussi aimé l’adaptation au cinéma.
J’avais lu des articles sur le couple à la relation fusionnelle et intellectuelle à la fois qu’il formait avec sa femme quand j’ai appris son décès dans " télérama" mais je n’avais pas retenu son nom.
Je me renseignerai sur cet ouvrage sur Berthe Morisot.

Merci. Au plaisir de vous lire. Claire.

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Trebitsch Claire 27 juillet 2019

Vous pouvez trouver le catalogue raisonné en librairie ou peut-être en bibliothèque .
Delphine Monthalant était la compagne dEric Holder depuis l’âge de 17 ans et dans ses romans "Bienvenue chez nous" ou "La saison des bijoux" je la retrouve.
Si vous ne le connaissez pas, il avait une très belle écriture. J’ai été une des premières à le lire puisqu’il m’avait demandé mon avis sur son premier roman "Mandfred ou l’hésitation" encore à l’état de tapuscrit. Il est mort 1 mois après elle. J’ai perdu deux êtres qui m’étaient très chers.

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Claire olivier 26 juillet 2019

Merci claire, une Claire à une autre Claire c’est amusant ! Oui je suis intéressée par ce catalogue. Dîtes moi comment y avoir accès. Je vais lire "Le secret de la Dame en noir
" de Dominique Bona.

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Claire Trebitsch 25 juillet 2019

Moi aussi, j’aime me retrouver au Musée d’Orsay. J’y ai même emmené mes classes de Maternelle, MS et PS, qui sont toutes tombées sous le charme de ce lieu.
Sur Berthe Morisot, peut-être seriez-vous intéressée par le catalogue raisonné de son oeuvre réalisé par Delphine Montalant, une amie de très longue date, hélas morte il y a quelques mois. Elle aussi était une femme libre, sans provocation et sans compromis, généreuse dans toute sa façon d’être.
Claire Trebitsch

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