La caravane continue

L’idée de cette caravane est née du désir de la chorégraphe Marie Lenfant de créer une forme dansée à partir d’un texte de Nicolas Roméas. Le photographe-plasticien Olivier Perrot et la comédienne Claude Fosse se sont joints à ce projet itinérant, accompagnés par l’auteur.

Notre intention est d’édifier autour de ce livre un ensemble de propositions susceptibles de provoquer débats et discussions autour du rôle de l’art, des artistes, et de toutes formes d’élan créatif dans notre société. Nous voulons témoigner de la puissance de l’acte de création quand il est affranchi des quantifications et classifications propres à en abolir la force subversive.

Une performance chorégraphiée, des lectures d’extraits du livre et une projection d’images sont le tremplin de la rencontre.
Cette Caravane se construit en amont avec des partenaires (lieux artistiques, festivals, associations...). À chaque étape, elle s’enrichit de l’engagement d’artistes et acteurs culturels locaux rencontrés.

La 1ère étape a eu lieu à Paris en janvier 2023 au théâtre Le Vent se lève !. Le 12 mai, ce sera à Bergerac au théâtre La Gare Mondiale, le 16 juin à La Note Bleue en Isère, le 24 au Festival Les Lapidiales en Charentes Maritimes et le programme s’étoffe de jour en jour.

Nicolas Roméas, fondateur et rédacteur en chef de la revue Cassandre/Horschamp dont le travail se poursuit avec la revue en ligne l’Insatiable, interroge depuis plus de 20 ans la place et le rôle de l’art dans notre société. Dans ce livre, l’auteur s’autorise le détour par une pensée sensible en posant essentiellement cette question : que ser(i)ons-nous sans ce langage symbolique qui énonce ce qui ne peut être dit sans lui ? Cette question oblige à prendre du champ par rapport au discours bourdieusien traitant de la fonction de l’art comme d’un marqueur social. Et si, au-delà de ces clivages, le geste artistique, essentiellement politique (au sens grec) était avant tout porteur d’une inaltérable universalité ?

Cette Caravane s’inscrit dans le projet des éditions Langage Pluriel nées cette année. Depuis ses débuts en 2001, l’association du même nom met en œuvre des programmes artistiques et culturels dont l’objectif fondamental est de travailler à la conscience et la cohésion sociale. Chacun de nos chantiers aboutit à un écrit et à une forme artistique. Cette maison d’édition est née du sentiment impérieux de faire entendre des voix sensibles et diverses affirmant chacune à leur façon l’importance, dans un monde de plus en plus orchestré par la loi du profit, d’un geste artistique dont la force symbolique crée un territoire de liberté inaliénable.

L’équipe, majoritairement féminine, s’appuie sur ses compétences acquises pour inventer et construire une nouvelle pratique de l’édition. Nous sommes portées par l’engagement de faire vivre les livres que nous publions par des formes vivantes. Il était donc évident que Juste un mot - La révolution du sensible, de par les thématiques traitées par l’auteur, soit le premier titre de Langage Pluriel en une nouvelle édition augmentée de nouveaux textes et d’une préface de l‘anthropologue paul Blanquart.

La quatrième de couverture : « Ce livre, c’est un chantier. Un magnifique chantier. D’ailleurs, le tout premier titre était « En travaux ». C’est dire combien écrire sur l’art n’est pas figé, comme ne l’est pas non plus d’écrire sur le vivant. Fort de son parcours, Nicolas Roméas a arpenté les routes, découvert et multiplié les rencontres fondatrices avec des artistes, des philosophes, des hommes et des femmes de réflexion et d’action. Des grandes avenues citadines aux quartiers isolés, des nationales aux chemins de traverse, ce livre partage des surprises glorieuses, des rendez-vous improbables, des rapprochements inattendus, des rencontres fondamentales, et pose un regard à la fois tendre et acéré sur l’art dans notre société. »

L’événement  : À partir du livre de Nicolas Roméas, La gare mondiale organise un événement regroupant :

• Une performance chorégraphiée de la Cie Marie Lenfant créée à partir du livre.
• Des lectures par Claude Fosse
• Une projection d’images du photographe plasticien Olivier Perrot.

Le débat : Ce prélude sera suivi d’un débat sur le pouvoir inestimable de la culture dans un monde où rien ne semble pouvoir résister à la logique du profit. Les acteurs culturels eux-mêmes sont confrontés à la stratégie insidieuse du détournement du geste artistique vers l’omniprésente loi du quantifiable.

La proposition de ce moment unique : chacun, artiste ou non, apportera (sous une forme ou une autre) ce qui lui est le plus précieux, ce qui n’a pas de prix, ou plutôt ce qui lui est le plus cher sans pour autant être monnayable, une trace, une esquisse, un mot, une mélodie, un geste…
En présence de l’auteur Nicolas Roméas et d’Olivier Perrot photographe plasticien.

L’occasion de réunir l’ensemble des acteurs qui animent, dans le prolongement des droits culturels, le territoire bergeracois : La claque, Day off, le Hareng Rouge, les Arts à souhait, La Traverse, Coop’Actions, Souffler sur les braises, le Rocksane, L’œil lucide, La Gargouille et le TROC etc…
Et vous tous qui nous rejoindrez le 12 mai !

Rappel de la précédente étape

Prochaine étape le 16 juin à la nOte bleue

534 chemin du Marais
38121 Chonas l’Amballan
09 77 33 38 94 / 06 79 85 46 97
info chez lanotebleue.net
www.lanotebleue.net

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Renseignements – contact chez lagaremondiale.com