La police est une institution ambiguë. Elle maintient l’ordre, protège, poursuit les infracteurs, bref contribue à la liberté et au bonheur. Mais elle est aussi violence, menace, oppression. Elle est paradoxale : les actes de maintien de l’ordre sont possiblement des actes violents et injustes, car l’infracteur n’est jamais une cause isolée mais l’effet d’un contexte social. Elle conçoit les rapports sociaux de manière étriquée et réductrice et agit en fonction de lois promulguées par une classe dominante soucieuse de protéger ses intérêts[...]