Avec ce retour à La Maison des métallos, la fameuse pièce de Rayhana, À mon âge je me cache encore pour fumer entame ses dernières représentations parisiennes. Ainsi, la dramaturge et romancière revient à cette salle du 11e arrondissement parisien, où son histoire avait démarré de façon hautement dramatique. En janvier 2010, elle fut agressée par des personnes qualifiées d’« islamistes » qui tentèrent de la brûler vive. À mon âge… aborde la condition féminine dans la société algérienne. Elle est jouée uniquement par des femmes. Sans doute était-ce trop pour certains cercles fanatiques. Mais le succès de la pièce a pu, espérons-le, contribuer à ce que les femmes musulmanes soient moins obligées de se cacher

- © Bastien Capela
Nous reprenons ici l’interview de Rayhana, publiée en 2010.
Symboles. Le titre de la pièce est une phrase prononcée par la doyenne de neuf femmes qui se retrouvent dans un hammam. Ce microcosme représente ici la société arabe, décrite du point d[...]