Depuis les employés d’ERT avaient continué leur travail sur le site de l’EBU (Union Européenne de Radio-télédiffusion) impliquée dans la réouverture en invoquant l’article 10 de la convention européenne (sur la liberté d’expression). Le 23 octobre dernier un amendement du parlement grec avait été voté pour l’ouverture de nouvelles chaines publiques grecques, sous ce nouveau et joli nom : NERIT. Et c’est depuis cette semaine qu’à nouveau, la démocratie grecque se dote d’un pouvoir médiatique qui contrebalance celui du domaine privé et des chaines étrangères. En espérant que le combat des employés et des défenseurs d’un secteur public grec indépendant des enjeux marchands suive cette citation de Pablo Picasso trouvée en cherchant le mot "culture" sur le site Nerit.gr : "Le propos de l’art est de nettoyer la poussière de tous les jours dans nos âmes"