Trois lignes de force sont actuellement en interaction dans nos sociétés : garantir la santé publique, satisfaire les exigences privées des capitalistes et accroître la puissance de l’État afin d’accélérer sa réduction à la police au sens général. La santé et le profit de quelques-uns, le pouvoir oligarchique, convergent certes vers une disparition de la démocratie, mais pas seulement [3] Toutes les bizarreries, contradictions et absurdités apparentes s’expliquent par la combinaison de ces trois éléments.
Parce qu’elle conteste radicalement le fait de la société emprisonnée dans un immense camp de travail où les seuls loisirs prescrits sont l’achat de marchandise et le culte religieux, la culture (au sens artistique large) est une cible privilégié[...]
Pour lire la suite de cet article,
(abonnement annuel ou mensuel)
Déjà abonné ?
[1] Cf. « Le grand confinement du capitalisme : le triomphe de l’État sur l’économie ? » dans De virus illustribus. Crise du coronavirus et épuisement structurel du capitalisme, A. Jappe et alii, éd. Crise et critique, août 2020, p. 69-71.
[2] Cf. « Le grand confinement du capitalisme : le triomphe de l’État sur l’économie ? » dans De virus illustribus. Crise du coronavirus et épuisement structurel du capitalisme, A. Jappe et alii, éd. Crise et critique, août 2020, p. 69-71.
[3] Cf. « Le grand confinement du capitalisme : le triomphe de l’État sur l’économie ? » dans De virus illustribus. Crise du coronavirus et épuisement structurel du capitalisme, A. Jappe et alii, éd. Crise et critique, août 2020, p. 69-71.