La Ville de Méricourt, le Bourg de Gentioux-Pigerolle et l’AIAP (Atelier international d’artistes plasticiens) présentent une exposition intitulée Jaurès – Maudite soit la guerre à laquelle participent 45 artistes.
Henri Barbusse et Otto Dix, soldats respectivement français et allemand réalisent plusieurs œuvres sur la guerre, l’un en tant qu’écrivain, le second en tant que peintre. L’exposition se nourrit de ces créations et du symbole incarné par le monument aux morts de Gentioux où un orphelin lève le point vers l’inscription « Maudite soit la guerre ».
Jean Jaurès avait prédit le désastre et cela lui valut d’être assassiné il y a un siècle, le 31 juillet 1914. « Nul ne devrait élaborer une œuvre d’art dans le désintérêt du social, des angoisses du présent. L’art ne peut pas s’exercer égoïstement, se construire dans l’omission de l’autre et du monde », explique le romancier et critique d’art Alain Leduc.
Rhode Bath-Schéba Makoumbou, peintre et sculptrice congolaise et belge lui donne raison avec sa peinture Espoir pour la paix qui fera partie des œuvres exposées. Belle-fille de feu le peintre belge Roger Somville dont certaines œuvres seront également au programme de l’exposition, Rhode Makoumbou est également la fille du peintre David Makoumbou qui l’a initié à son art. A travers ses œuvres elle s’intéresse principalement aux activités sociales et culturelles de la femme africaine.
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