Enfin
des cadeaux intelligents !





   




Trace du 16 février au Vent Se Lève !, prémices d’un voyage...




À la suite de la publication du livre de Nicolas Roméas, Juste un mot - La révolution du sensible (Ed. Parole 2022), présenté par son auteur comme un acte pour provoquer le débat, est née La Caravane continue ! Ce qui se trame est une itinérance pour s’interroger et témoigner ensemble. Née d’un petit groupe de personnes, avec d’abord la complicité de la compagnie Marie Lenfant, de Claude Fosse de Langage Pluriel et de Jean-Pierre Chrétien Goni du Vent Se Lève !, elle s’étoffe, à chaque étape, de la participation d’acteurs du territoire, de ceux qui le font vivre. Afin d’enrichir les rencontres, des thématiques seront proposées en amont. Il s’agit aussi de mettre en actes artistiques le témoignage de chacun… Une trace, une esquisse, un mot, une mélodie, un geste… Pour que vive la relation, que le discours ne s’enlise pas dans l’affichage des égos, la froide théorie ou l’entre-soi stérile. Le 16 février 2023 pour la 1ère étape au Vent Se Lève !, à Paris, les plâtres ont été bien essuyés !


« Juste un mot – La Caravane continue ! »

Un livre Juste un mot – La révolution du sensible de Nicolas Roméas, est le point de départ de ce projet, accompagné du travail de Marie Lenfant et Rity Mabon. L’ouvrage assemble des textes de l’auteur qui questionnent la place et le rôle de l’art, des artistes dans la société. Il pose les bases d’une résistance artistique au consumérisme, à l’indifférence généralisée, à la robotisation de l’être humain, à son anéantissement par l’asservissement au règne de la quantité.
Il replace la relation de l’être humain au monde du vivant, c’est-à-dire d’abord à lui-même, comme facteur principal et initial de son évolution. Simultanément aux problèmes sociaux, au réchauffement climatique, à la pollution des terres et des océans, aux problèmes liés au manque d’eau depuis longtemps dévoilés par René Dumont et à la montée de la faim dans le monde - il pose cette relation au vivant en lui et autour de lui comme cause première du décalage de plus en plus critique entre l’humain et le monde. L’art, c’est d’abord le sensible, intrinsèque à la condition humaine, reconnu, entendu, valorisé dans ses questionnements fondamentaux de la relation à l’autre. L’art, c’est, au-travers de toutes ses manifestations, le recours au symbolique pour faire « récit » de toutes les histoires du vivant, les partager, les questionner, les travailler. C’est faire « récit » ensemble, aller au-devant du vivant en nous-mêmes et partout où il se trouve. Faire scène, exposition, espace artistique de tous lieux, hors et à l’intérieur des lieux dédiés, faire ensemble.

L’art s’adresse à tous et à chacun, quel qu’il soit, quel que soit l’endroit où il vit. C’est, depuis la nuit des temps, une adresse à la fois singulière et collective à l’humain en nous. Dans cette acception approfondie, hors de toute appropriation élitiste et de toute réduction marchande, l’art est une affaire majeure et c’est l’affaire de tous.


Juste un mot dans Le Monde diplomatique


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