Où la création résiste-t-elle ?

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Où la création résiste-t-elle ?

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par L’Insatiable
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Du jeudi 26 au samedi 28 mars s’est tenu le deuxième volet du colloque international, « Où la création résiste-t-elle ? ». Hébergés à la Sorbonne Nouvelle (Paris III, Censier-Daubenton), de nombreux chercheurs du Centre d’études québécoises, du Centre de Recherche sur les Liens Sociaux (CERLIS) et du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) mettront les pleins feux sur les espaces et les lieux de résistance artistique dans la société.

Au cours de ces trois jours de débats, expositions, performances et parcours « artivistes », les intervenants ont donné à voir et à entendre le potentiel résistant, contestataire et inventif de l’art, agissant en société. Si de nombreuses interventions se centreront sur les pays en crise, connaissant jusqu’aux ravages de la guerre, « les lieux envisagés seront aussi bien hyper-contemporains qu’inscrits dans une mémoire des lieux disparus, résorbés, imaginaires et virtuels »... De la Grèce à la Syrie, de Berlin à Ouagadougou, de la Tunisie au Brésil en passant par le Québec, les points rouges clignotent partout !

Ces lieux aux antipodes les uns des autres se rassemblent autour de l’acte artistique « résistant ». Une rébellion qui « modèle la société en détournant les espaces urbains », où la révolte se fait en clandestinité... (Jeudi 26, « Les villes, lieux d’urbanité et de résistance ») Les visages protéiformes (expositions, manifestations, concerts, performances...), les sens, les démarches et les contenus de ces pratiques résistantes ont été également parcouru.

Ce colloque s’est inspiré de « l’impressionnante créativité qui a accompagné les mouvements sociaux depuis 2011, de la Défense à la Place Tahrir au Caire, en passant par le Parc Émilie-Gamelin à Montréal et la Puerta del Sol à Madrid. » Tous les « printemps » rebelles de ces dernières années ont enfanté des espaces et des actes créateurs, ont touché l’ensemble des pratiques culturelles (de la musique à la littérature en passant par le graphisme, la vidéo, le cinéma, la sculpture...)

A partir de ces constats, les participants se sont posé des questions : la création permet-elle de mieux comprendre nos situations contemporaines ? L’art serait-il en avance sur les concepts dont nous disposons pour penser ce qui nous arrive ? Pourrait-on penser la recherche comme une forme de création ? « Notre perspective consiste à encourager le décloisonnement disciplinaire et institutionnel pour envisager l’UniverCité comme un lieu où se retrouver pour faire émerger une pensée qui articule recherche, action et création »...

Programme : ici.



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