« Jazz » : une appellation générique, exogène et abusive ? (audio)

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« Jazz » : une appellation générique, exogène et abusive ? (audio)

Causerie nocturne N°4 au CNSMDP avec Alexandre Pierrepont
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par L’Insatiable
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Cette rencontre avec Alexandre Pierrepont (anthropologue et poète), quatrième Causerie nocturne organisée par Georges Ledoux-Lanvin et Rémi Guirimand, a eu lieu le mardi 9 avril, à la Cafétéria du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Présentation : Georges Ledoux-Lanvin et Rémi Guirimand, prise de son/Mixage : Louis Delegrange.

Nous avons rencontrés Rémi Guirimand et Georges Ledoux-Lanvin pour la première fois en 2017 à l’occasion de l’inauguration de ces Causeries organisées par des élèves du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et pour lesquelles ils nous avaient invités à parler de notre travail sur les relations entre le geste artistique et l’évolution des sociétés. Ce fut une belle occasion d’évoquer, en compagnie de notre ami l’anthropologue Régis Meyran, les interactions et influences réciproques entre les pratiques musicales et les sociétés où elles prennent naissance et se développent, puis d’échanger à ce sujet avec des élèves et professeurs du Conservatoire ainsi que tous ceux qui le souhaitent.

Causerie nocturne N°4 au CNSMDP avec Alexandre Pierrepont

L’idée, mise en œuvre de manière vivante et interactive, est de créer un espace de réflexion et de discussion critique ouvert sur l’extérieur et sur son époque, autour du rôle que peuvent jouer les pratiques artistiques - en particulier la musique et la danse, bien sûr - dans la société contemporaine.

Substituant au terme "jazz" la notion de "champ jazzistique", Alexandre Pierrepont pose la diversité comme constitutive du déploiement de ce phénomène musical. Observer q’une liberté rythmique phénoménale est le plus souvent à l’œuvre dans ces musiques, que le traitement de tout type d’instruments renvoie à la voie humaine dans tout ces états, ne peut se comprendre sans articuler ces arts de faire à un certain rapport au monde : comment entend-on le monde, à quel domaine du possible l’accorde-t-on ? La musique seule n’existe pas, elle doit faire corps avec le monde qui l’imagine et avec celui qu’elle s’imagine. 




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