Hagati Yacu : une pièce à/pour ne pas oublier

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Hagati Yacu : une pièce à/pour ne pas oublier

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par L’Insatiable
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Réalisée et mise en scène par Dalila Boitaud-Mazaudier et Cécile Marcial, Hagati Yacu fait partie de ces œuvres qu’on n’oublie pas. Un spectacle de rue qui sonne comme une confidence, comme un murmure pour se souvenir. Une histoire d’autant plus marquante qu’elle se nourrit d’un événement historique : le génocide des Tutsis en 1994.

Hagati Yacu nous dit la pièce, « entre nous » en kinyarwanda. Entre nous les vivants, entre nous autour d’une pièce, rassemblés sur la Place des Petits Pères dans le II ème arrondissement pour ne pas oublier le génocide des Tutsis, survenu pendant les cent jours de 1994. C’est le samedi 30 mai à 17h que ceux qui le souhaitent pourront se souvenir gratuitement pendant 3h, et participer à une rencontre qui aura lieu après la représentation. Voilà sans doute le message que cherche à délivrer cette œuvre de rue ; un cadre populaire, presque convivial pour rendre hommage à ceux qui ont tout perdu cette année-là.

La compagnie Uz et Coutûmes, qui interprète cette pièce, crée un instant théâtral et poétique, un « théâtre de bitume ». Théâtre déjà représenté par d’autres pièces comme Touché mais pas coulé en 2011, qui raconte le combat d’ouvriers après la fermeture d’une centrale thermique d’Arjuzanx en 1992. Des représentations plus vivantes, plus marquantes.

Les valeurs et la démarche artistique de ce spectacle s’inscrivent pleinement dans la philosophie de la coopérative De rue et De cirque : des spectacles de rue et de cirque, justement, plus proches de leur public. La Figure du gisant des compagnies Na et Pernetta, qui sera représenté du 18 au 20 juin dans le 14ème, rejoint également cette démarche artistique. Un spectacle intriguant : « Il sera alors question de créer un monde entre deux mondes, irréel, parfois lisse, grave et même drôle ; de mettre en mouvement des corps à la présence flottante et inquiétante, capable d’écouter les murs, d’observer un passant, de chercher la distance ou d’oser la menace... Des danses fantomatiques révélées en pleine lumière » écrit Nathalie Pernette.

Plus d’informations par ici
Samedi 30 mai à 17h
Place des Petits Pères
Paris 2ème (M° Louvre)



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