Écritures en migration(s), rencontre à la librairie Folies d’Encre

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Écritures en migration(s), rencontre à la librairie Folies d’Encre

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par L’Insatiable
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Le vendredi 23 janvier à 19h a eu lieu le vernissage de l’exposition Écritures en migration(s), Histoires d’écrits, histoires d’exils à la librairie Folies d’Encre (Saint-Denis). L’association Écritures Espaces Migrations de l’université Paris 8 proposera également un débat autour de deux publications avec des artistes et des universitaires.

Animés par une dynamique transdisciplinaire, les artistes exposants à la librairie Folies d’encre jonglent avec des images dessinées, des photographies, des feuillets illustrés. Unis par la thématique de l’exil et des migrations humaines, ils cherchent à transposer ces expériences dans leur pratique artistique. Henri Bokilo Boursier, Claire Kito, Régis Marzin, Valérie Pere et Raluca Vlad exposeront leurs créations jusqu’au 20 février prochain.

L’association Écritures Espaces Migrations, créée à la suite d’un colloque organisé en 2012 à Paris 8, est couplé avec un collectif universitaire, menant des recherches transdisplinaires autour de l’écriture des migrations. Ensemble, ils promeuvent et mettent en place des évènements scientifiques, culturels et artistiques. Les chercheurs seront présents vendredi 23 janvier pour débattre de deux publications, respectivement parues au printemps et à l’automne 2014 : « Écrire la migration », dossier publié dans la revue Hommes et migrations (n° 1306) et coordonné par Delphine Leroy et Amandine Spire ; Histoires d’écrits, histoires d’exils, Perspectives croisées sur les Écritures en migration(s), ouvrage collectif dirigé par Delphine et Marie Leroy.

Dans ces deux publications cohabitent des disciplines aussi variées que les sciences de l’éducation, l’histoire, la géographie, la sociologie, l’anthropologie de l’écriture, la littérature. Les auteurs problématisent la mise en récit des expériences migratoires, envisageant les écritures de soi comme des constructions traversées par la fiction et de multiples imaginaires socioculturels. « Écrire en migration relève d’un double mouvement qui ne cesse de s’auto-alimenter : d’une part, un mouvement introspectif qui questionne ou reconfigure sans cesse l’identité du narrateur dans et par le récit ; d’autre part, l’expression d’un témoignage qui dépasse l’histoire personnelle pour représenter ou dire un collectif, qu’il soit filial, communautaire ou expérientiel » [1].

Informations supplémentaires :
Librairie Folies d’Encre : ici.
Place du Caquet
Métro Saint-Denis Basilique

Revue Hommes et migrations : ici.




[1Delphine LEROY et Amandine SPIRE, « Ecrire la migration, écrire en migration(s) », Hommes et migrations, n°1306, printemps 2014, p. 7.

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