Flammes étudiantes au Palais de Tokyo

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Flammes étudiantes au Palais de Tokyo

Les étudiants de l’EBABX ont investi les lieux
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par Valérie de Saint-Do
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Inventeurs d’une forme de révolte originale, l’École de Nuit, contre leur nouvelle direction imposée, les étudiants de l’Ecole des Beaux-arts de Bordeaux étaient invités vendredi 10 mai au Palais de Tokyo, dans le cadre de l’exposition de Thomas Hirschhorn, « La Flamme éternelle ». Et ont partagé avec lui et d’autres étudiants leurs interrogations sur l’art, sa transmission et ses institutions.

Leur école « de jour » se voyait imposer arbitrairement une nouvelle directrice, Sonia Criton, contre l’avis des professeurs et des étudiants. Ce fut le détonateur d’une action originale menée à Bordeaux par les étudiants de l’EBABX : l’ouverture d’une École de Nuit, plage de temps où échanger, expérimenter, inventer l’école qu’ils souhaitent. Depuis plus[...]

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Politique de l’art Art Plastique Palais de Tokyo Thomas HIrschhorn
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1 commentaire(s)

Charlotte Leclaire 12 juin 2014

Bonjour,

Sachez qu’à l’ESAD d’Orléans, la situation est aussi critique :

  • Directrice réélue d’office sans programme, aucune communication, ni vote.
  • CA et COP non prévenu, et jamais écouté lors des réunions, la directrice a les pleins pouvoirs.
  • Une personne à la mairie chargé de l’éventuellement comptabilisation des votes est une amie de la directrice.
  • L’inspecteur qui nous est rattaché venant de Paris est également allié à la directrice.
  • Depuis 2 ans un directeur des études est apparu, rien n’a changé à part une organisation encore plus déplorable et perdu autour de la nouvelle invention de l’année "le cloud". Conséquence plus de virtuel, moins de conversation humaine.
  • En plus du travail habituel, nous devons gérer les mails en surabondance même le weekend, s’occuper d’éléments administratif pour pallier au manque d’organisation du dessus.
    L’effet boule de neige est en place, plus de moyen de communication pour un meilleur écran de fumée car il n’y a pas ou peu de communication ; le langage de bois est maître et le cloud une excuse.
  • Restriction de budget, conséquence, des partenaires interviennent.
  • Moins d’expression pour l’étudiant dans son travail, conséquence, par dépit d’avoir notre diplôme nous plions sous la pression sadique et sournoise pour ressembler aux designers en vogue.
  • Ces mêmes designers sont appelés à être nos enseignants, nos "têtes d’affiches" pour un effet coup de pub ! Or ces designers compétant dans leur domaines ne sont pas professeurs de métier et ne connaisse pas le partage et la pédagogie. Le ressentit est "ils ne partagent pas leur compétence et savoir dans le métier de peur de former des concurrents."
  • Pour une école qui nous apprend de moins en moins et nous demande d’être curieux si nous voulons savoir, connaitre, ou développer des compétences...
  • Une école qui n’apprend pas, mais qui veut du talent, de la renommée.
  • Une sélection de plus en plus dure pour les concours d’entrée.
  • Une sélection de plus en plus sévère et inhumaine pour aller au diplôme.
  • L’école veut de bons élèves pour booster ses statistiques et avoir 100 % de réussite !
    Mais que ce cache-t-il derrière ces chiffres ? Les bons élèves vont faire avancer l’école vers la renommée, pour avoir une belle étiquette sur leur CV...

Plus une école, une vitrine, une boîte qui collectionne les talents, mais ne les forment pas.
"Vous connaissez tout, êtes un génie, avez du talent ? Nous vous voulons"
Quel intérêt ?

"Ils" (?) détruisent nos écoles, contre notre volonté : nous sommes démunis d’apprentissage "gratuit".
Beaucoup d’entre nous subisse sans rien faire, se laissent bouffer par cette nouvelle pression, par peur de ne pas aller au diplôme et de l’avoir. Nous ne sommes pas assez nombreux à s’impliquer à Orléans. Beaucoup n’ose pas ou ont peur, et serait tentés de défendre le côté opposé.

Une école : est un établissement où l’on accueille des individus appelés « écoliers » afin que des professeurs leur dispensent un enseignement de façon collective. Le mot école vient du latin schola, signifiant « loisir consacré à l’étude », lui-même provenant du grec scholè, lequel constituait un idéal souvent exprimé par les philosophes et une catégorie socialement valorisée opposée à la sphère des tâches productives.

Faut-il se lancer dans la création de Véritables écoles d’apprentissage et d’expressions libre ?

L’école d’Orléans a besoin de regards et d’avis et de conseils extérieurs.

Nous sommes actuellement en train de créer une revue de l’école Par l’école.
Nous avons un groupe facebook de discussion à ce sujet, que je vous invite à rejoindre :
https://www.facebook.com/groups/381181748683191/
Et n’hésitez pas à m’ajouter à vos contacts : https://www.facebook.com/charlotte.leclaire.9
Ainsi que Lucien par email : lub93 chez orange.fr

Merci d’avance

À voir aussi ceux que nous pensions au sommet : http://ensci.sexy/

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